1752-02-11, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charlotte Sophia van Aldenburg, countess of Bentinck.

Vous m'aprenez madame qu'il y a une nouvelle mariée dans le bouge où je loge. Je ne l'aurais jamais sçu sans vous. Puisque vous serez dans ce bouge sur les quatre heures et demie il n'en coûtera pas baucoup à vos gens de me demander. Je ne réponds pas que je sois chez moy à cette heure, mais assurément je tâcheray de tout remettre pour avoir l'honneur de vous parler. Je me flatte que madelle Donop va mieux.

V.