1750-01-07, de Voltaire [François Marie Arouet] à Françoise Paule Huguet de Graffigny.

Si j'avais un moment à moi, madame, je viendrais chez vous vous remercier de vos bontés, et vous prendre pour vous mener où vous savez.
Je vous avertis que l'on commence de très bonne heure, que ce n'est point une répétition, que c'est un arrangement de positions et de mines, que vous n'aurez aucun plaisir. Cependant si vous voulez geler et vous ennuyer, vous êtes bien la maîtresse.

Je serai charmé de vous revoir, et de réparer tant de temps que j'ai perdu sans vous faire ma cour.

V.