1749-09-17, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Augustin Feriol, comte d'Argental.

Je ne sçais pas mon adorable amy combien de jours nous resterons encore dans cette maison que L'amitié avoit embellie, et qui est devenue pour moy un objet d'horreur.
Je remplis un devoir bien triste, et j'ay vu des choses bien funestes. Je ne trouveray ma consolation qu'auprès de vous. J'attends avec impatience le moment de vous embrasser, mais que je retrouve donc madame Dargental en bonne santé. Je me flatte que monsieur de Pondeivelle, et vos amis daignent prendre quelque part à mon cruel état.

V.