1749-03-31, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Augustin Feriol, comte d'Argental.

Zaïre-Nanine-Gossin sort de chez le moribond, qu'elle n'a point rapellé à la vie, toutte jolie qu'elle est.
Elle jouera, Zaïre et puis Bevildera— point de Semiramis. J'attendray, et j'auray plus de temps pour y mettre la dernière main, si jamais on peut mettre la dernière main à un ouvrage qu'on veut rendre digne des anges de ce monde.

J'ay fait cent vers à Nanine, mais je me meurs.

Comment se porte madame Dargental?