1747-04-18, de Voltaire [François Marie Arouet] à Georg Conrad Walther.

Comme Le premier paquet a coûté baucoup malgré les soins qu'on avoit pris, monsieur, on a remis le second paquet aux bureaux des affaires étrangères, afin qu'il parte par le premier courier extraordinaire.
Mais si vous voulez ne pas attendre ce temps qui peutêtre sera long je vous ferai tenir les paquets par la poste. Vous pouvez faire cette petite dépense si vous espérer tirer quelque avantage de votre entreprise; cependant je ne veux pas vous coûter ces frais si vous ne me mandez de prendre cette voye, la quelle est baucoup plus prompte. Je vous souhaitte touttes sortes de succez et suis v. t. h. servr

Voltaire