[c. 15 August 1744]
Eh bien mes chers anges, tandis que vous y êtes, craionez encor cette guenille, et ne me laissez faire rien de médiocre.
Quand vous en serez contents, ne la lisez, et ne l'envoyez qu'à vos amis; je croi que Mr de Chauvelin ne sera pas mécontent de la manière dont y traitte messieurs des Alpes, mais je voudrois qu'on fût aussi un peu satisfait à Mets.
S'il est bien vray que le roy ait dit de luy même que L'ode de made Bienvenuétoit trop mauvaise pour être de moy nous sommes trop heureux. Nous avons un roy qui a du goust. Il faut donc que cecy luy plaise, mais j'ay peur d'avoir raison de luy dire
J'attends ma princesse, et je me recommande à vos bontez et à vos critiques.
Encor une fois il est essentiel que madame de Tensin mande à M. de Richelieu que ce pauvre Ramau est fou.
Adieu mes adorables anges.
V.