ce 9 aoust 1744 à Cirey
Adorable amy je reçois votre lettre, vous corrigez la princesse de Navarre et Praut.
Il faut que je vienne vous remercier de tous vos bienfaits. made Duchastellet et dieu me sont témoins que je rapetassois la scène manquée quand votre lettre est venue. Monsieur de Richelieu veut despotiquement que nous revenions à Paris et je sens que mon cœur dit ouy, puisque je vous reverray.
J'avois envoyé un placet à M. de Pondevele pour le prier de se joindre à vous dans l'affaire de Praut. Comme il ment! Le grand point c'est qu'il consente luy et ses j. f. de confrères que le faquin de Duplain remette à Mr Palu tous les exemplaires ou qu'on l'y contraigne. Bonsoir, nous vous disons les choses les plus tendres. Je suis au désespoir de ne pas travailler avec les Francœur que vous aimez.
V.
Mille respects à tout ange.