J'ay cru qu'il étoit de mon devoir et de la bienséance d'en faire part à Mon-
recommandé le secret.
sieur L'ambassadeur, quoy qu'il m'ait 708 530 231 740
Vous n'ignorez pas le refus qu'a fait la ville de Nimegue jointe à la noblesse de ce quartier de payer les subsides ultérieurs pour la guerre, et la part de la seconde moitié des 1600000 florins cy devant acordez à la reine de Hongrie.
les Anglois font au
Hier un des hommes des mieux instruits m'assura que 228 113 327 370 24
Roy de Prusse les propositions plus fortes.
0631 681 599 233 758 64 Il m'a promis de m'en donner
J'iray à Spa avec le minis-
copie mais je doute de l'éxécution de sa promesse. 263 51 90 81 45 666 36
tre du Roy de Prusse qui est mandé par son maître.
J'ay trouvé une occasion fort simple de faire accepter à M. le comte de Podevils un petit présent comme une marque de ma véritable amitié pour luy. Je fais entourer ce petit présent de diamans et j'y employe l'argent que vous voulez bien permettre que M. de Fenelon m'avance. Cette petite galanterie qui ne tire à aucune conséquence est du moins un nouveau lien de L'amitié très utile qui subsiste entre ce ministre et moy. Il est infiniment agréable à son maître et je me flatte de ne luy pas inspirer de mauvais sentiments.
Je vous manderay toujours vivement et simplement ce qui parviendra à ma connaissance. La chose dont j'ay eu l'honneur de vous parler dans mes deux précédentes subsiste toujours. J'attends vos ordres et je tâcheray de mériter d'en recevoir.