1743-07-15, de Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas à Prosper Jolyot de Crébillon.

Vous n'avez rien à craindre, monsieur, en faisant les devoirs de votre fonction; on ne peut que vous en estimer davantage, et vous pouvez être sûr que je n'écouterai aucune plainte à cet égard.
Pour vous tranquilliser même dans cette circonstance, sans vous donner la peine de me venir trouver, il suffira que vous m'envoyiez le manuscrit de la Mort de César, avec vos remarques séparées sur les endroits que vous ne croyez pas qui puissent se passer, tant en conséquence des règles de la censure, que même par rapport aux décences que le temps présent peut exiger. Soyez persuadé que c'est avec les sentiments que vous méritez que je suis, monsieur, plus sincèrement à vous que personne au monde.