1742-06-10, de Voltaire [François Marie Arouet] à — Charlier.

J'ay apris avec bien de la sensibilité la perte que vous avez faitte. Les obligations que vous a madame la marquise du Chastellet ne peuvent rien ajouter à l'intérest qu'on doit prendre à tout ce qui vous regarde dès qu'on a eu l'honneur de vous connaître. Je me flatte que je viendray bientôt vous renouveller les sentiments tendres et respectueux avec les quels je seray toute ma vie,

Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire