1738-02-17, de Michel Linant à Voltaire [François Marie Arouet].

2 Les trois premiers actes à son avis et par conséquent au mien, peuvent être soufferts tels qu'ils sont, et il y a à retoucher aux derniers; c'est ce que je fais maintenant. Je ne quitterai point la chambre que je n'en sois un peu content ou plutôt que vous ne le soyez vous même. Vous ignorez sans doute que je vous consulte, cela est vrais au pied de la lettre. Vous m'êtes si présent que je crois souvent avoir l'honneur de vous parler, vous m'avez fait recommencer plus de trois fois la même scène, et je vous dois depuis deux mois presque autant de vers passables que vous m'avez rendu de services essentiels depuis que j'ai eu le bonheur de vous connaître. 3 J'ai vu la Métromanie, comédie de Piron, où il n'y a pas le sens commun mais qui m'a beaucoup fait rire, c'est une comédie comique. . . .