1736-10-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Nicolas Claude Thieriot.

Je reçois dans ce moment votre lettre du 18.

Vrayment je compte fort corriger cet enfant prodigue que madame du Ch. nomme L'orphelin.

A L'égard des lettres soit en prose soit en vers au prince de Prusse souvenez vous qu'elles ne sont que pour luy, et qu'il ne les faut montrer à aucun Français ny à aucun Prussien.

Adieu mon cher amy, plus vous m'écrivez plus j'ay besoin de vos lettres.