[c.15 April 1733]
Je suppose, mon cher ami, que m. de Crébillon a montré à s. a. s. l'endroit qui le regarde dans ce maudit Temple du goût.
Vous m'avez écrit que votre adorable maître permettait que le dieu du goût le remerciât en un petit quatrain de la protection qu'il donne aux beaux arts. Ce sont précisément les mêmes vers qui étaient dans le premier Temple. Ayez la bonté je vous prie de présenter ma très humble requête à votre charmant prince. Je n'ose lui demander en face la permission de le louer. Je le respecte trop pour cela. Vale. L'opéra va à merveille. Vous aurez je crois un très grand succès. Je m'y intéresse comme si j'en étais l'auteur. Je vous en prie, mandez à votre ami les intentions de s. a. s.
V.