1733-04-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Augustin Paradis de Moncrif.

Je vous envoye mon cher ami ce bordel de temple.
Je vous prie de vouloir bien l'envoyer au père de Radhamiste. Je suis enchanté de votre besogne d'hier. Si vous passez dans le quartier de la baronne aujourd'hui, voulez vous me montrer le reçu, voulez vous venir manger des œufs frais? Je souffre toujours beaucoup les matins, mais mes souffrances sont adoucies par vos succès. Adieu, je vous aime de tout mon cœur, vous et votre opéra, et votre musicien.

V.