1732-08-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Baptiste Nicolas Formont.

Vous m'avez servi de bon ange; vous êtes venu secourir Zaïre, sans vous rendre visible pour moi, monsieur le rosecroix, monsieur le sage, qui venez faire vos escapades invisibles à Paris. Je viendrai à Rouen aussi quelque jour, mais ce sera pour vous voir; car je ne suis pas si sage que vous, et je vous aime tendrement. Je passerais, en attendant, ma vie à vous écrire, si je ne la passais pas à travailler pour vous plaire. Aimez un peu Voltaire, je vous en conjure.