1731-12-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Nicolas Claude Thieriot.

Je viendray diner mort ou vif, mon cher Tiriot.
Ma mauvaise santé ne m'ôte rien de ma sensibilité pour les bontez de madame de Fontaine Martel et pour votre amitié. Cecy est une adoption, et le comble de mon bonheur est de me voir adopté avec vous. Présentez donc mes très humbles respects et ma tendre reconnoissance à la déesse hospitalière quæ nobis hæc otia fecit. On apeloit madame de Fiesque la bonne contesse, ce titre irait bien mieux à madame de Fontaine Martel. Pour vous, celui d'amy, est tout consacré.