Paris, le 29 décembre 1704
Madame et très honorée cousine,
Mon papa m'a fait cette grâce de me comander d'estre son secrettaire ce premier d'année, et vous tesmoigner les humbles respects de nostre maison, avec les veux et prières que nous faisons pour vostre prospérité, santé, bonheur et satisfacion, qui ne sont en doutte de vostre costé eu égard à nous. Il vous suplie, madame ma cousine, le croire toujours bon parent et ne vous despartir de l'affecion que vous devez à sa famille, et moy, le secrettaire, je finiray en me disant, et Zozo,
Vos très humbles et respectueux cousins,
Zozo
Arouet