1777-08-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Augustin Feriol, comte d'Argental.

Les voilà enfin ces cinq pâtés trop froids et trop insipides qui ne sont point du tout faits pour votre pays et que je vous envoie mon divin ange que par pure obéissance.
Je vous demande bien pardon d'obéir. Renvoiez moi par la même voie ces cinq pièces de four qui ne doivent être servis sur aucune table. Ne les montrez à persone. Ayez pitié de votre ancienne créature qui a perdu la tête et à qui il ne reste que son cœur.