1776-11-13, de Conseil de régence de Montbéliard à Charles Eugene von Württemberg, duke of Württemberg.

Sérénissime Duc, Très gracieux Prince et Seigneur,

Nous ne pouvons pas nous dispenser d'adresser très humblement sous ce pli à Vôtre altesse sérénissime la Lettre que M. de Voltaire nous a écrite le 7 de ce mois.

Il y renouvelle ses instances, Monseigneur, pour le payement de 20/m.lt en déduction de sa créance, non obstant nos sollicitations réïtérées pour le porter à se contenter quant à présent des intérêts échûs.

Vôtre Altesse Sérénissime a déjà pû se convaincre à la vue de nos très humbles rélations précédentes, de l'impuissance où nous sommes d'effectuer ce payement au terme que ce créancier, aujourd'hui infléxible, nous prescrit.

Si Vôtre Altesse Sérénissime ne trouve pas elle-même le moyen de l'engager à se départir de sa résolution, il nous sera impossible de prévenir les fâcheuses conséquences qui peuvent en résulter; Et ces considérations nous empêchent de lui répondre.

Nous sommes

Jeanmaire
de Goll; Rossel; F. A. Comte de Sponeck; Beurnier; F. C. Bouthenot; C. Goguel; Goguel; Gropp