à Ferney 27e auguste 1775
Sire,
Je mets à vos pieds l'innocence, la sagesse, la bravoure modeste, condamnées par d'infâmes Welches, et protégées par le héros de L'Europe.
Je ne sais pas quel jour Morival poura se présenter devant Vôtre Majesté, mais je sais que ce jour sera le plus heureux de sa vie. La mienne finira dans la félicité et dans la reconnaissance, puisqu'elle est honorée de vos bontés; daignez me les continuer, sire, jusqu'à mon dernier moment, et agréez le profond respect, le tendre attachement, l'admiration constante, qui attachent le vieillard de Ferney au trône de Potsdam.
V.