22e auguste 1774, à Ferney
J'aprends que ce n'est point mr le marquis de Condorcet à qui on impute la lettre du théologien mais à m. l'abbé du Verney, jeune homme qui a baucoup d'esprit, et un peu d'imprudence.
Cette lettre est capable de faire un très grand mal en aigrissant l'esprit du gouvernement.
Je remercie bien m. Vasselier de l'oraison funèbre. Elle mérite quelques réflexions mais il les faut beaucoup plus circomspectes que la seconde lettre du théologien, qui en vérité est d'un énergumène.