3^e juin 1774, à f.

Mon cher ange, je ne sais qui est M^r de Chambon, et probablement je ne le saurai jamais.
Mais il me parait un bon citoien et c'est l'unique raison qui m'oblige à vous envoier ce petit éloge. On dit qu'il est d'un académicien de Lyon. Si vous et vos amis vous jugez que l'ouvrage en vaille la peine, je vous en ferai parvenir quelques autres éxemplaires. J'en pourai faire venir de Francfort où il a été imprimé.

Je vous suplie de me mander si M^r le Chancelier conserve le crédit que doit avoir un homme qui a rendu de si importants services à la couronne. Pour vous mon cher ange, conservez, aussi bien que Madame D'Argental, vos bontés pour le vieux malade.