1773-11-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Louis Claude Marin.

Puis-je vous prier, mon cher ami, de vouloir bien contresigner ce paquet pour Mr D’Argental, et de le faire cacheter?

J’ai une autre faveur à vous demander, c’est de me faire savoir des nouvelles de vôtre affaire, qui à mon avis n’en est point une, mais qui m’intéresse beaucoup puisqu’elle vous regarde.

On dit que ce pauvre Bacular a fait une grande perte par trop de confiance; la même chose m’est arrivée. Nous autres gens de lettres nous sommes assez sujets à ces petits inconvénients. Conservez toujours un peu d’amitié au vieux malade

V.