à Ferney 29e xbre 1772
Dans ma détresse, Monsieur, qui est très grande, je compte entièrement sur vous.
Messieurs de La régence de Montbelliard savent très bien qu’ils n’ont nul droit de prendre chez vous l’argent qui m’est réservé par mon accord avec Monseigneur Le Duc de Virtemberg, à qui j’ai prêté mon argent à quatre pour cent, tandis que le taux est à cinq pour cent par toute l’Allemagne et par toute la France.
Je vous prie instamment de ne pas oublier mon droit et la nécessité où je suis.
Je suis de tout mon cœur, Monsieur, Vôtre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire