à Ferney 27e 8bre 1772
Je compte, Monsieur, sur la bienveillance que vous m’avez toujours témoignée.
Je vous prie de me pas oublier pour le quartier échu au dernier septembre. Vous avez peut être cru que j’entamais une nouvelle négociation avec la régence de Montbelliard; mais je n’ai pas été assez heureux pour lui rendre le service qu’elle demandait; ainsi rien ne doit vous empêcher de me continuer vôtre bonne volonté. Je vous prie d’en instruire Mr Jeanmaire qui connait tout l’étendue de mes droits.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur, vôtre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire