1771-12-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Félix Nogaret.

Mon grand âge, monsieur, et la perte presque entière de la vue, ne m’ont point empêché de vous lire et d’être infiniment sensible au mérite qui brille dans votre ouvrage.
Vous êtes presque le seul qui ayez su joindre le goût de la poésie à celui de l’histoire naturelle. Je vous félicite sur ce beau succès dans les deux genres; mon triste état m’a fait renoncer à l’un et à l’autre: vos talents me servent de consolation.

Voltaire