1771-05-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Frédéric Gabriel Christin.

Voilà, mon cher ami, la lettre que je prends la liberté d’écrire à M: le chancelier. Celà est un peu hardi de ma part, vox clamantis in deserto, n’est pas faitte pour être écoutée à la cour; mais l’envie de vous servir me rend un peu insolent. Je vais écrire à Mr Marie, et même à M: le marquis de Montaynard, frontis ad urbanae descendo præmia.

Mandez moi si l’on plaide au parlement nouveau, s’il est vrai que ce tribunal ait fait l’arrêté du parlement de Rouen.

Je vous embrasse bien tendrement, mon cher petit philosophe.