1771-02-27, de Voltaire [François Marie Arouet] à Catherine II, czarina of Russia.

Madame,

J’apprends que Moustapha est assez brutal pour vouloir qu’on fasse encore une campagne.
Je ne peux lever des troupes pour le service de votre majesté impériale. Je ne puis que faire de vers contre Moustapha. Les poètes autrefois étaient prophètes; et moi je prophétise que Moustapha sera battu. Votre majesté a déjà accompli touttes mes prédictions.

Qu’elle daigne conserver ses bontés au vieil ermite qui est à ses pieds.

V.