1770-04-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à François de Caire.

Tout ira bien monsieur, malgré la dureté du temps.
Le ministre prend Versoy à cœur comme vous même, et le Roy est très favorablement disposé. L'affaire des artistes logéz dans les maisons de l'ancien dénombrement n'a été qu'un effet de la pitié de M. le duc de Choiseul qui a cédé aux prières de M. Nekre. Vous verrez le succéz de vos travaux. C'est un bonheur que ma vieillesse et mes maladies ne me permettent pas d'espérer.

Que Madame de Caire daigne agréer avec vous le respect du vieux malade de Ferney.