A Versailles, le 5 février 1770
J'ai reçu, monsieur, avec la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 24 du mois dernier, la pièce qui y était jointe, concernant une partie de diamants que vous présumés avoir été enlevée par un corsaire tunisien.
Je vais la faire passer à m. de Saizieu, consul du roi à Tunis, avec ordre d'en demander la restitution; mais je doute du succès de ses démarches, puisqu'il paraît que les diamants en question étaient dans une lettre sans que le capitaine Cely en fût prévenu, et qu'ils auront vraisemblablement été jetées à la mer avec tous les autres paquets.
J'ai l'honneur d'être, etc.
Le duc de Praslin