1769-12-27, de Voltaire [François Marie Arouet] à Marie Jeanne Pajot de Vaux.

Ce n'est pas la peine, Madame, que je vous souhaitte la bonne annee, toutes les vôtres doivent être belles et bonnes comme vous l'êtes.
Pour moi je ne compte plus que par journées.

Made Denis est revenue en bonne santé, mais elle ne poura plus jouer la Comédie. Made Vôtre belle sœur va vous donner un neveu ou une nièce dans cinq mois; vous serez à deux de jeu. Vous voilà toutes deux de graves mères de famille.

Mille tendres respects à vôtre mari. Je me flatte que vous êtes aussi heureuse que vous méritiez de l'être.

Le vieux bonhomme de Ferney V.