29 janvier 1768
Monsieur,
La chambre des finances de Montbelliard doit m'envoyer des papiers qui me sont de la plus grande importance.
J'ai pris le parti de prier m. le présidt de cette chambre de m'envoyer ces papiers sous votre enveloppe, me flattant que vous me pardonneriez cette liberté. Il y a depuis quelque tems beaucoup d'irrégularités dans les postes de la franche Comté et de Genève. J'ai pensé que je recevrais le paquet sûrement si vous pouviez avoir la bonté de me l'envoyer contresigné, en cas que la chambre de Montbelliard vous les adresse. Ces messieurs me l'ont promis.
J'ai l'honneur d'être &a.
Voltaire