21 9bre 1767
M.,
L'attention que M. Le Conseiller Petit Cuenot vient de nous marquer nous pénètre si vivement que nous ne pourrons jamais la reconnoître avec tout Le retour qu'elle mérite. Donnez vous la peine, Monsieur, de lui remettre la Lettre jointe. Il viendra à bout sans doute à faire suspendre les poursuites de M. de Voltaire, par ce qu'il peut toucher dix mille livres comptant outre 4500lt qu'il a reçu depuis peu et que L'on prend des mesures pour Lui assigner le surplus sur des fermiers relativement à sa demande. Nous n'attendons pour cela que la réponse de notre Cour.
Sensibles également aux peines que vous prenez dans cette affaire nous sommes avec le plus parfait en sincère attachemt.
de Faber de Goll