1767-07-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Bordes.

J'aurai peutêtre demain jeudy de vos nouvelles mon cher confrère, et je saurai à quoy m'en tenir avec les frères Perisse.
En attendant voicy un mémoire que je vous prie de lire. Vous sentez assez que je n'ay pu me dispenser de le publier. Il faut bien à la fin confondre un pervers. Voilà le secret des lettres anonimes découvert.

Je vous prie d'éclairer de vos lumières un solitaire qui ne voit les choses que de loin, qui doit toujours redouter le public, mais qui a été forcé de parler. Dites moy ce que vous pensez et soyez bien persuadé de tout ce que je sens pour vous.

V.