1767-02-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gui Jean Baptiste Target.

Je ne puis trop vous remercier, Monsieur, de me donner un nouveau sujet de vous admirer et de m'attendrir.
Il y avait longtemps que je m'étais joint à la foule des citoiens qui vous regardent comme leur déffenseur. Je suis fâché pour Cicéron qu'il ne se soit jamais chargé de pareilles causes. Il eût été plus beau de deffendre un compatriote assassiné, que de prendre en vain le parti de l'assassin Claudius.

Agréez, je vous en suplie, Monsieur, la sincère et respectueuse estime de

V: t: h: o: sr

Le vieux malade V.