21 9bre 1766
J'ai lu, mon cher ami, la lettre au docteur Pansophe qu'on m'attribuait.
Je voudrais l'avoir faite, et sans doute si je l'avais faite je ne la désavouerais pas. Elle est charmante quoiqu'il y ait des longueurs et des répétitions. Il n'est pas douteux qu'elle ne soit de l'abbé Coyer, mais il ne l'avoue pas et je dois regarder cette réticence comme un mauvais procédé à mon égard: sa gloire et son honneur doivent l'engager à dire la vérité.
Bonsoir. Je n'ai pas un moment à moi, et vous vous en apercevrez bientôt. Je vous embrasse, vous et les vôtres.