[c. 20 February 1766]
Je vous attendais aujourd'hui.
Je songe continuellement à vôtre affaire. Il me semble que vous pouriez écrire à Paris que vôtre commis s'est trompé dans l'adresse des ballots, que vous comptiez envoier en France un supplément de Corneille pr les souscripteurs avec une édition de mes œuvres, et que vous envoiez en Hollande un recueil de mélanges de plusieurs auteurs, qu'on s'est mépris de ballot, et que vous priez qu'on vous renvoie celui qui était destiné pour la Hollande. Par ce moïen vous ne perdrez rien, et vous attendrez un temps favorable qui peut se présenter bientôt; voilà mon idée, je vous la soumets, et vous embrasse très tendrement, mon cher Caro.