1765-03-01, de François Tronchin à Marie Louise Denis.

J'ai trouvé en rentrant chés moi, Mme, la Clef et l'état des meubles que Mlle Maton a remis à ma femme avec qui j'irai aux Délices le 1er jour que mes occupations & le tems le permettront.
Et après ce petit examen je serai diligent à vous aller voir pour terminer ce qui concerne ce petit article: Croyés d'avance que je ne vous fais pas l'injure à tous deux de douter que nous ne soyons tous deux contens de ce dont nous conviendrons ensemble; vous savés que c'étoit, que c'est, & que ce sera toujours mon désir; & que votre retraite des Délices ne peut porter la moindre altération au tendre attachement que je vous ai voué pour la vie.