1765-03-11, de François Tronchin à Voltaire [François Marie Arouet].

Ce n'est que d'aujourd'huy, m. c. a., que ma femme commence à être en état de vous recevoir & la bonne nièce le jour que vous voudrés bien lui donner, à elle pr dîner, & à moi pr ce qui nous reste à faire.
M. DeLorme tiendra la besogne prette, & vous voudrés bien apporter l' obligation judicielle que vous avés. L'objet des meubles ne sera sûrement pas ardu à régler avec la bonne nièce; j'ai tout reconnu, & mes observations ne seront pas effrayantes. En me donnant votre jour voulés vous bien m'envoyer la clef de l'écurie que votre cocher a oublié de remettre. Vous comprenés que M. & Mme Dupuis nous feront honneur s'ils veulent être des nôtres. Je vous embrasse de tout mon cœur.