1756-12-12, de Jean Robert Tronchin à Voltaire [François Marie Arouet].

La lettre dont vous m'avés honoré le 8 explique très nettement vos intentions au sujet de vos fonds en nos mains.

L'intérêt sur le pied de 4 p. % par an commencera du 1er 8bre der. Tous les risques antérieurs dans les dispositions faites pr votre Cte sont éteints. Ainsi ils nous regardent dès cette époque du 1er 8bre der & pour la suite.

Je ne voudrois pas Mr que votre attention obligeante de nous avertir trois mois à l'avance, lors que vous voudrés retirer une somme de 50 à 60 m.lt vous fit manquer l'occasion d'un employ qui seroit à votre gré. Sans qu'il soit question d'un aussi long intervalle de tems vos ordres seront suivis avec autant de zèle que d'exactitude. Quant aux petites sommes de qques mille livres, elles sont toujours en Caisse à votre disposition.

Nous sommes dans l'embarras du payement. S'il vous est indifférent Mr de recevoir vos Comptes au commencemt du mois prochain, nous attendrons que le pt soit fini. Si cependt vous le voulés plutôt, nous vous l'envoyerons.