1765-01-10, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Tronchin.

Vous ferez comme vous voudrez, mon cher ami, mais il est d'une nécessité indispensable que je vous parle, soit pour l'arrangement des Délices soit pour tout ce qui poura vous amuser.
Vous pouvez hardiment venir sur vôtre petit cheval, ou par le grand chemin, ou en prenant des détours, tout comme il vous plaira. Il n'en est pas ainsi de moi pauvre malade qui ne peux aller en robe de chambre dans vôtre jolie ville. Vous sentez que j'aurais besoin d'escorte. Je vous embrasse ex toto corde meo.