[c. June 1764]
Je pourais bien, mon cher philosophe, dans les momens où ma mauvaise santé me donne quelque relâche, m'amuser un peu de l'histoire ancienne, c'est à dire des fables.
Je n'ai ni Strabon, ni Hyde de Vetere persarum religione. Si vous pouviez me prêter ces deux livres, ou les demander à la bibliothèque, je vous serais bien obligé. Songez combien Dieu vous bénira d'avoir le courage de lever le voile qui cache les trois premiers siècles de vôtre Ere vulgaire. Vous serez assurément le seul qui aurez dit la vérité.