17e august [1763] au départ de la poste
Je demande pardon à mon cher frère de ne lui plus parler que du temporel.
Ce n'est pas que je ne m'intéresse vivement au caloïer, et que j'abandonne le spirituel; mais je me flatte que mon cher frère regardera cette affaire des dixmes comme un objet digne de son zèle. Il s'agit de confondre un prêtre, c'est toujours une bonne œuvre. Je me flatte que mon cher maître voudra bien m'envoier pour mon édification ce Saül et David dont on parle tant, et que je ne connais pas. J'ai vu le radoteur et beaucoup de drogues de cette espèce; tout celà n'est pas de l'argent comptant. J'embrasse mon cher frère.
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