1763-06-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à Cosimo Alessandro Collini.

Mon cher ami, je ne puis trop vous remercier de vos instructions sur les monoyes de Rome.
Il me serait fort doux de chercher avec vous de vieilles véritez dans votre bibliotèque Electorale, mais l'âge avance, la faiblesse augmente; et probablement je ne vivray et ne mourrai ailleurs que chez moy.

La médaille de Jules trois n'est pas modeste, mais je voudrais qu'on eût mis dans le revers il cardinale suo bardassa [ . . .] colla suo simia.

Adio caro. Je vous écrirai plus au long quand j'aurai de la santé et du loisir, deux choses qui me manquent.

V.