1763-03-07, de Voltaire [François Marie Arouet] à Philippe Debrus.

Bénissons Dieu tous ensemble mon cher Monsieur, car en vérité, nous sommes tous de la même religion.
Les huit juges de Toulouse, n'ont plus d'autre chose à faire qu'à demander pardon à Dieu et aux hommes, et à venir arroser de leurs larmes les pieds de made Calas, si elle daigne le permettre.

Je ne serais point étonné que le Roy lui même ne fût aujourd'hui au Conseil d'Etat, il y a déjà été pour une affaire moins importante.