1762-12-10, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

Salut à mes frères en Dieu et en la nature.
Je prie mon frère Thieriot de m'aider dans mes besoins, et de m'envoyer la meilleure histoire du Languedoc, cela ne sera peut-être pas inutile aux Calas, et pourra produire un écrit intéressant.

On a fini par se moquer de moi de ce que j'avais pris tant à cœur la tracasserie de la lettre; mais si je n'avais pas tant crié, on aurait peut-être crié contre moi. Il n'est pas mal de couper une tête de l'hydre de la calomnie dès qu'on en trouve une qui remue.