1762-10-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à Ami Camp.

Monsieur le maréchal de Richelieu est arrivé mon cher correspondant au moment qu'il l'avait dit, et n'a pas été mécontent de la manière dont nous l'avons reçu.
Il va aujourd'hui à Geneve, et revient à vous mardy matin, c'est à dire que demain il se met dans sa dormeuse.

Je vous prie monsieur de vouloir bien affranchir les deux lettres cy jointes. Je vous serai très obligé.

Madelle Corneille votre pupile a joué comme un petit ange.

Nous vous embrassons tous.

V.