1762-06-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Ribote-Charron.

La personne à qui monsieur Ribotte écrit, a fait pendant deux mois les plus grands éfforts auprès des premières personnes du Royaume, en faveur de cette malheureuse famille qu'il a cru innocente.
Mais on les croit tous très coupables. On tient que le parlement a fait justice et miséricorde. Monsieur Ribotte devrait aller à Toulouse, s'éclaircir de cette horrible avanture. Il faut qu'il sçache, et qu'il mande la vérité. On se conduira en conséquence. On lui fait mille compliments.