1762-06-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à conte Filippo Mazzuchelli.

J'étais très malade, Monsieur, lors que je reçus l'honneur de vôtre Lettre et vôtre dissertation; je suis encor dans un état bien douloureux; il m'empèche de vous répondre de ma main, mais il ne m'empèche pas de sentir tout vôtre mèrite, j'y suis aussi sensible qu'au plaisir que m'a fait vôtre ouvrage.
Pardonnez à un pauvre malade, s'il ne vous dit pas avec plus d'étendue combien il vous estime. J'ai L'honneur d'être avec tous les sentiments qui vous sont dus, Monsieur, vôtre très humble et très obéïssant serviteur

Voltaire gentilhome ord. de la chambre du Roy