1761-09-09, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Je suis aussi honteux que reconnaissant de tous vos soins, mon cher correspondant.
Je vous recommande Monsieur le premier président de la Marche. Je suis trop heureux d'être à portée de faire un petit plaisir à un homme si respectable, et qui est mon ami depuis 50 ans.

Je laisserai une fortune médiocre j'en conviens, mais madame Denis en sera contente; et tant que je vivray vous contribuerez à notre bonheur. Ma tendre reconnaissance est égale à mon attachement.

V.

N. b. je n'ay plus d'argent. Voulez vous avoir la bonté de m'envoyer la valeur de deux cent louis d'or?

V.